Clémentine Lavote consultante en communication éthique
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Clémentine Lavote : « Je voulais travailler sur des projets qui ont du sens » 🌱

La communication des entreprises a beaucoup évolué ces dernières années. Avec la place centrale qu’occupent aujourd’hui les réseaux sociaux, il est devenu indispensable d’y être présent afin de développer son image et son activité.

La transparence et l’authenticité sont aujourd’hui des qualités qui permettent de se distinguer et ça, Clémentine Lavote l’a bien compris. Cette Nantaise de 27 ans souhaite accompagner les entreprises dans une communication éthique. Elle a mis plusieurs mois à trouver son positionnement mais elle est aujourd’hui épanouie aux côtés de clients qui veulent s’engager dans cette voie. Afin d’en apprendre plus sur ce métier en totale adéquation avec ses valeurs, place à notre échange.

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Salut Clémentine, et si on faisait un saut dans le temps pour en savoir un peu plus sur ton parcours ?

Hello, avec plaisir ! Si on revient à mes années lycée, j’ai obtenu un bac ES d’abord dans l’optique de faire du journalisme. Après mon diplôme, je suis partie en lettres modernes à l’université de Nantes. J’ai choisi cette fac car elle proposait l’option information communication dans la licence. Bon finalement, j’ai redoublé ma première année car je n’étais pas très investie et j’avais du mal à prendre mes marques au début.

Par la suite, mon master était très orienté vers le journalisme car c’était encore ce que je voulais faire. C’est à travers mes expériences de stage que j’ai dévié vers la communication. En M1 j’étais dans une radio locale à Nantes et on m’a proposé de gérer leur communication ainsi que les réseaux sociaux et ça m’a beaucoup plu.

 Mais c’est génial je peux faire du business qui sert aux gens !

Comment s’est passée la transition entre ton stage de fin d’études et ton activité de free-lance ?

En janvier 2016, j’ai effectué mon stage de six mois dans une petite start-up de l’économie sociale et solidaire qui venait juste de se lancer. J’ai découvert ce domaine pour la première fois et ça a tout de suite fait sens. Je me suis dit « mais c’est génial je peux faire du business qui sert aux gens ! »

On était que 3 et j’avais carte blanche pour mettre en place leur stratégie de communication. J’ai adoré cette expérience et à la fin ils m’ont proposé de continuer avec eux mais en free-lance car ils n’avaient pas la possibilité de m’employer. Je n’ai pas trop hésité car le projet me plaisait vraiment.

Je suis devenue entrepreneure parce qu’on me l’a proposé et au début je ne savais pas vraiment ce que cela impliquait.

Donc le statut de free-lance est venu à toi sans que tu le cherches réellement.

Oui exactement. Je suis devenue entrepreneure parce qu’on me l’a proposé et au début je ne savais pas vraiment ce que cela impliquait. J’ai saisi l’opportunité qu’on m’a proposée et je me suis dit que je pouvais toujours retrouver un travail par la suite. Finalement ça fait quatre ans que je suis à mon compte et que j’adore ce que je fais.

Quand tu as démarré en free-lance à l’été 2016 tu travaillais avec la start-up exclusivement ?

Oui et c’était le cas pendant plusieurs mois, je travaillais avec eux la moitié de la semaine. C’est en janvier 2017 que j’ai commencé à réfléchir pour trouver d’autres personnes avec qui collaborer. C’est à ce moment-là que j’ai créé mon site web, sans trop savoir ce que je voulais proposer si ce n’est de la communication, ce qui est très large !

Je me remettais beaucoup en question, c’était un peu les montagnes russes.

Comment as-tu su trouver ton positionnement ?

Le processus a été assez long. J’ai mis plusieurs années à me construire et je me sens vraiment alignée avec ce que je fais que depuis le mois de juin 2019. Je me remettais beaucoup en question, c’était un peu les montagnes russes. Début 2019 a été assez difficile après six mois de contrat qui venaient de s’achever avec un client important.

J’ai dû retrouver un petit boulot en intérim à ce moment-là et arrivée en juin 2019 j’ai senti que j’avais besoin de me faire accompagner pour mon activité. En parallèle de cela, j’ai signé un CDI à temps partiel pour un food truck nantais ce qui me permet d’avoir un revenu fixe en dehors de mes projets free-lance.

Que t’as apporté cette aide extérieure ?

Je savais depuis le début que je voulais travailler avec des projets qui ont du sens et des personnes qui ont des valeurs mais je n’arrivais pas à mettre de termes là-dessus. Je me suis fait aider par une amie et ça a été le déclic. Je me suis posé les bonnes questions notamment sur ce qui compte le plus pour moi. La réponse a été très simple : la protection de la planète et les actions qu’on peut mettre en place à notre échelle.

La communication éthique se définit par la recherche d’authenticité et des valeurs humaines très fortes.

Clémentine lors d’une séance d’accompagnement client. Photo : Anaïs Rousseau

Comment tu définis ton métier aujourd’hui ?

Aujourd’hui je fais de la communication éthique en accompagnant les entreprises sur leur stratégie et leur production de contenus. Le terme « communication éthique » est assez peu employé mais il incarne ma vision de ce métier. Cela se définit par la recherche d’authenticité et des valeurs humaines très fortes. L’aspect « éthique » implique des méthodes de travail conscientes de l’environnement mais aussi des messages qui font sens auprès du consommateur. La « vente » n’est pas l’objectif premier.

Quelle a été la collaboration qui t’as le plus marqué à ce stade ?

Je dirais Claire, la fondatrice de Sakaïdé. C’est une cliente avec qui je travaille depuis deux ans sur son projet de création de produits zéro déchet. On a fait un travail sur ses réseaux sociaux et son site, ainsi que la campagne de financement participatif qui a bien marché. C’est vraiment un super projet de boutique atelier à aller découvrir.

J’ai envie que les femmes prennent de la place dans le milieu de l’entrepreneuriat !

Ça te tient à cœur d’accompagner les femmes en particulier ?

Totalement. Les hommes n’ont pas de mal à prendre de la place dans le milieu des entreprises. Je le remarque dans mes services d’accompagnement, il y a beaucoup moins d’hommes qui font cette démarche. J’ai envie que les femmes prennent de la place dans le milieu de l’entrepreneuriat et qu’elles osent vivre de ce qui les fait vibrer.

Où retrouver Clémentine :

Son site pour découvrir son activité

Le café com, pour la rencontrer et discuter

Linkedin et Instagram pour se connecter

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Passionnée de médias, d'innovation et de digital je suis une grande curieuse qui aime s'inspirer au quotidien et partager ses découvertes.

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