5 conseils pour réussir son mémoire de fin d’études 🎓
Si on m’avait dit que dans ma vie je serai amenée à faire deux mémoires de recherche, je ne l’aurais certainement pas cru. Eh oui, cela fait déjà un an que j’ai rendu mon mémoire de master en information-communication, deux ans après avoir conclu celui en IUT de journalisme. Mon premier mémoire d’études a été comme un galop d’essai qui m’a fait prendre conscience des erreurs à ne pas faire. En réitérant l’exercice en master, j’avais davantage confiance en ma méthodologie, ce qui m’a permis d’aboutir à une mention très bien !
En me remémorant tout ça, je me suis dit qu’il serait intéressant de partager avec vous les conseils qui m’ont aidé à aller au bout de ce travail exigeant.
Le mémoire de fin d’études est le point d’orgue de tout un parcours universitaire. L’exercice demande du temps, de la rigueur mais surtout une bonne organisation. Dès la rentrée en master, les enseignants ne manquent pas de le rappeler. Cela peut être une vraie source de stress quand on ne s’est jamais prêté à l’exercice. Un tuteur est là pour vous guider mais il est toujours intéressant d’avoir un retour d’expérience d’anciens étudiants. Alors sans plus attendre, voici mes cinq conseils pour un mémoire réussi.
1. Découper son travail en étapes et les visualiser 📅
Spoiler alert : un mémoire de recherche se travaille sur la durée. Parfois abordé dès la première année de master, il occupe une place importante dans un calendrier d’étudiant. Une bonne gestion du temps limite le stress du rendu et permet de se concentrer sur les bonnes choses au bon moment.
D’un sujet à un autre, les méthodes de travail peuvent être très différentes mais si vous deviez retenir qu’un conseil dans cet article ce serait : privilégiez un travail dans la constance plutôt que dans l’urgence. Pour ça, je conseille d’abord de découper votre année en trimestres avec, pour chacun d’entre eux, des objectifs à atteindre. Cela permet d’y aller progressivement et évite le rush des derniers mois. Vous pouvez retrouver ci dessous ma proposition de retroplanning avec 3 étapes par trimestre.
2. Se documenter sur son sujet et prendre des notes précises 📔
Que vous exploriez votre choix de sujet ou que vous ayez déjà une idée précise, il est essentiel de se documenter. Ouvrages, articles scientifiques, documentaires… Les ressources sont nombreuses et il est très important de garder une trace précise de ce que vous consultez, d’abord pour la bibliographie mais surtout pour faciliter la retranscription des propos d’un auteur sur votre sujet. Pour ça je conseille dès le départ de faire des résumés de vos lectures et en extraire des citations fortes, sans oublier de mentionner la page et le chapitre en question. Ce travail est essentiel et permet un gain de temps au moment de la rédaction de la première partie consacrée aux recherches sur votre sujet.
3. Construire un plan solide autour de la problématique 📋
Le plan d’un mémoire c’est son squelette. Il faut qu’il soit solide pour que votre écrit tienne debout. Entre la première version et la version finale il y a toujours des changements mais à partir du second trimestre il est important d’être fixé sur ses axes principaux. Pour cela, tournez-vous vers votre tuteur pour valider le plan et revenez-y systématiquement lorsque vous êtes perdus dans vos écrits. C’est comme une boussole d’orientation qui vous évitera les digressions et les hors sujets.
4. Se fixer des objectifs journaliers de rédaction 📝
Lorsqu’on entre dans le dur de la rédaction au troisième trimestre il faut se fixer des objectifs en termes de pages écrites par jour. Si votre mémoire doit faire minimum 50 pages dites vous pouvez vous fixer comme objectif d’écrire 10 pages hebdomadaires sur 5 semaines. Ce n’est qu’une proposition mais essayez d’évaluer votre vitesse moyenne de rédaction pour pouvoir quantifier votre temps de travail et le répartir à votre façon.
Il est cependant important de rester bienveillant envers soi-même et si vous n’avez pas atteint un objectif sur une semaine essayez de rééquilibrer les choses la semaine suivante. En ayant une idée précise du temps qu’il nous reste versus la quantité de travail, on s’enlève une pression supplémentaire.
5. Un mois avant avant le rendu : soigner l’édition et la relecture ⏳
C’est sans doute l’une des erreurs les plus fréquentes quand on parle de mémoire : concentrer ses efforts de rédaction le dernier mois. Si vous suivez les quelques conseils plus haut, le dernier mois devrait être celui consacré à la conclusion et l’édition. Il est préférable d’écrire moins de pages mais les soigner plutôt qu’écrire des pages et pages remplies d’erreurs et d’approximations.
Le jury portera un regard attentif à l’orthographe et la syntaxe alors ne les négligez pas. Vous pouvez vous renseigner sur des outils de vérification orthographique tels que Prolexis qui permettent de repérer davantage d’erreurs que celles de votre éditeur de texte. La relecture est aussi très importante pour s’assurer que les paragraphes ont des transitions et que chaque partie du mémoire contient une petite introduction et conclusion. Relire son introduction générale à la fin permet de vérifier qu’elle reste cohérente avec le propos. Enfin, pensez à solliciter une personne de votre entourage qui ne connaît rien à votre sujet pour voir si elle parvient à comprendre le sens de vos phrases. Gardez en tête que le mémoire doit rester limpide à la lecture.
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⏰ SOS je dois rendre mon mémoire dans moins d’un mois !
Vous devez rendre votre mémoire prochainement et tous ces conseils n’ont fait que vous alarmer sur votre état d’avancement. Pas de panique voici quelques astuces en bonus pour cette dernière ligne droite.
Pour aller plus loin…
Si comme moi vous suivez une filière en information communication, je recommande vivement cet ouvrage qui m’a éclairé sur pas mal de points l’an dernier : Ecrire un mémoire en sciences de l’information et de la communication – récits de cas, démarches et méthodes – par Aude Seurrat.